Pour ceux qui l’ignoreraient, voici comment on devient Géomètre-Expert :
Soit (70% des cas) on obtient le diplôme d’Ingénieur Géomètre (bac + 5) d’une de ces 3 écoles : l’ESGT au Mans, l’ESTP à Cachan ou l’INSA Strasbourg. Et avant d’être inscrit au tableau de l’Ordre, il faut – après son diplôme – réaliser un stage de 2 ans d’exercice professionnel (avec encore 16 j. de formation auprès de l’OGE.
Soit on est « Diplômé Par Le Gouvernement » 🎓. Le DPLG est ouvert aux personnes justifiant de certains cursus* et/ou de plusieurs années d’expérience en cabinet de GE. Après avis favorable d’une Commission, il faut alors :
- Effectuer un stage de 2 ans d’exercice (+rapports de stage) .
- Valider, en parallèle, 4 unités de formation, en suivant le parcours de formation filière GE, ou par Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) sur une partie.
- Réaliser un mémoire technique et le soutenir devant un jury.
*Écoles d’ingénieurs généralistes, Masters universitaires (urbanisme, architecture, paysages, géomatique, topographie), Topométrie du CNAM.
Et une fois en exercice, nos obligations de formation continuent.
Chaque GE doit se former à hauteur de 100 heures minimum tous les 3 ans (avec un minimum de 25h chaque année). Notre métier repose en effet sur des connaissances (techniques et juridiques) sans cesse en évolution
Notre métier est exigeant : la combinaison de connaissances, de leur mise à jour permanente et de l’expérience terrain fait de nous des professionnels en droit d’exercer.
À l’Atelier des Formations, nous appliquons la philosophie-même de l’accès à notre métier de GE : apprendre la théorie 📖, s’exercer sur des cas pratiques 🛠️, s’adapter sans cesse 🔄.
J’ai la chance cette année, en plus d’être jury du DPLG, de m’occuper du suivi des stagiaires DPLG de la région Paca-Corse
Au-delà de valider les dossiers d’inscription, la cohérence de leurs projets de stage et la conformité aux obligations ordinales de leurs maîtres de stage, cela signifie coordonner la journée annuelle de la commission des stages, avec l’appui des permanents du Conseil Régional et la venue d’une vingtaine de GE.
J’aime ces missions car je me sens utile. Utile pour les stagiaires et pour la profession.
Quoi de mieux en effet que de commencer sa vie professionnelle par un stage de qualité, bordé par les exigences du Conseil régional ?
Quant aux confrères et consœurs présents ce jour-là : on refait de la pédagogie entre nous tous et c’est un bon rappel pour appliquer à nous-même ce qu’on demande aux stagiaires !
La marmite de la formation, je suis tombée dedans en même temps que je suis devenue GE. C’est pour ça qu’aujourd’hui j’exerce ces deux activités en parallèle. 😊